-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal


 

 and we met at last | isabel

Anonymous
Invité


and we met at last | isabel Empty
and we met at last | isabel Empty19.09.17 0:00


Isabel & Sabina
« AND WE MET AT LAST »

Depuis l’avion, tu avais déjà l’impression d’y être. Oui, tu y étais presque parce qu’elle y était. Cette fois-ci, tu n’allais pas la louper. Non, une fois c’était déjà une fois de trop lorsqu’on a la chance et la possibilité de pouvoir voyager et rencontrer une personne dont on partage la vie depuis plus de vingt ans. Mais le destin n’était pas toujours de votre côté. Il t’avait trouvé des compagnons d’aventure extraordinaire mais il t’avait joué un mauvais tour lorsque tu t’étais rendu en Californie quelques années plus tôt pour cette compétition de surf. Une première fois, tu étais à l’autre bout de la Californie et il fallait le dire, si tu ne roulais pas sur l’or, c’était également le cas d’Isabel. Ça avait été la première déception lorsque tu avais compris après avoir dit ton spot de surf que ce serait trop compliqué. Et puis il y avait eu cette fois à San Francisco. Encore une fois, elle s’était jouée de vous. Absente de sa ville, tu n’avais pas pu retrouver la belle puertoricaine. Mais cette fois-ci, tout était bon. Tu n’avais plus qu’une seule hâte. La voir. La rencontrer. La serrer dans tes bras pour de vrai. Tu n’en revenais pas encore. Tes camarades surfeurs ne comprenaient pas ton engouement pour cette compétition relativement bas de gamme. Oui, c’était San Francisco et alors. Ils ne pouvaient pas comprendre. Ils ne le pourraient jamais. T’étais sur le point de rencontrer une des personnes qui comptaient le plus pour toi, pour de vrai. T’allais marcher dans les rues que tu avais déjà traversé à ses côtés, tu allais boire un café dans cet endroit où vous vous retrouviez souvent, t’allais pouvoir discuter avec elle, pour de vrai.

Te voilà dans l’aéroport, trainant ta valise derrière toi alors que votre entraineur s’occupe de l’ensemble des planches. Celles-ci doivent être directement emmenées sur le lieu de la compétition. Tu connais la marche à suivre. D’ici quelques minutes, vous allez tous vous retrouver à l’hôtel. Vous allez prendre une bonne nuit de sommeil avant la compétition du lendemain. C’était une petite compétition, pas de qualifications, non, c’était vraiment pour reprendre goût aux vagues alors que la saison allait commencer suite aux quelques mois de pause de cet été. L’été et l’hiver étant inversés, il était tout à fait normal que les compétitions soient plus importantes dans l’hémisphère Sud au cours des mois d’octobre à mars. Mais cela n’empêchait pas d’aller dans l’hémisphère Nord. C’était juste les stratégies de votre club. Moins de compétition en juillet-août pour recharger les batteries. Un sms envoyé à la belle et te voilà endormie. Il est déjà tard, mais tu ne doutes pas que tu la verras le lendemain sitôt cette compétition terminée.

Tu manques de concentration et tu le sais. Parce que tu ne penses qu’à ces retrouvailles. Tu ne peux te focaliser sur ta planche. Pourtant, il le faut. Il faut que tu y arrives. Tu n’es plus une amateur. Les sponsors comptent sur toi. Et toi aussi tu comptes sur toi. Tu as beau vieillir tu rêves toujours de gloire dans ton sport. Une gloire plus importante que celle que tu as actuellement. Tu avais besoin de travailler un minimum à côté pour vivre. Il aurait fallu que seul le surf te le permette. Tu t’en sors pas trop mal. Un léger sourire de déception alors que tu ranges ta planche. Oui, tu aurais pu faire mieux. Mais les conditions étaient spéciales. Et puis, cela restait pas trop mal pour une remise en jambe après plusieurs mois passés loin des vagues et des juges. Une fois ta combinaison retirée, tu restes en maillot de bain et t’enveloppes dans une serviette et te sèches rapidement. Elle doit être là. Tu n’en doutes pas un seul instant. Elle avait dit qu’elle viendrait te voir pour de vrai cette fois. Et tu sais qu’elle l’a fait. Ton regard parcoure le public, tu guettes son regard sombre, ses cheveux légèrement ondulés. Elle ne peut qu’être là. Et enfin, enfin tu la vois. Tu laisses tomber ta serviette sur la plage et tu cours dans sa direction avant de te jeter dans ses bras. « Enfin. » Oui, enfin. Tu te recules pour ne pas trop la mouiller. Si ton corps est sec, ce n’est pas le cas de ton maillot de bain. Tu la regardes comme si tu la voyais pour la première fois. Tu n’en reviens toujours pas qu’elle soit vraiment en face de toi.
Isabel de la Vega
Isabel de la Vega
• MESSAGES : 318
homo sensorium


and we met at last | isabel Empty
and we met at last | isabel Empty23.09.17 17:48

« Arrête de stresser. »

« Je stresse pas. » Isabelle jette un regard noir à Oliver à travers le miroir. « C’est toi qui me stresse. »

L’anglais se contente de lui lancer un petit sourire ironique avant de se concentrer à nouveau sur sa guitare. Matin à San Francisco, après-midi à Londres, et ce crétin n’a rien d’autre à faire que de l’emmerder entre deux cours de guitare. Assis en tailleur sur le lit d’Isabel, il accorde les cordes de son instrument comme si de rien n’était – t-shirt trop large pour lui, jeans troué aux genoux, cheveux qui n’ont pas vu de peigne depuis des mois, Oliver dans toute sa gloire, prêt à la faire chier comme un gosse dès qu’il en a l’occasion. Isabel aime son frère, vraiment, mais parfois elle aimerait bien qu’il la laisse un peu tranquille.

« Laisse la tranquille, » Naveen intervient alors qu’il apparaît à ses côtés. L’espace d’un instant, l’air moite de sa chambre devient celui plus sec d’une soirée indienne, Oliver assis dans un immense sofa et elle se tenant devant un miroir aux moulures dorées. Elle sourit doucement au sensitif à la peau dorée, appuie sa tête contre son épaule dans un rapide câlin. Il lui sourit doucement, avant de lui tirer les cheveux gentiment. Elle lui tire la langue en réponse, puis se concentre à nouveau sur le mascara qu’elle tentait d’appliquer avant qu’Oliver ne vienne la distraire avec des pensées qu’elle aurait préférées oublier.

« C’est pas tous les jours qu’on se rencontre, après tout, » Naveen continue, avec un petit rire lorsqu’Isabel manque de lui foutre son mascara dans la figure lorsqu’elle pointe dans sa direction pour signifier qu’il a raison. Oliver soupire et lève les yeux au ciel, avant de fredonner une chanson qu’Isabel a vaguement entendu à la radio la semaine dernière.

Elle finit d’appliquer son maquillage avec soin, avec Oliver qui continue de gratter sa guitare derrière elle et Naveen qui discute tranquillement de sa journée de boulot. Tellement concentrée sur son propre visage qu’elle remarque à peine lorsque sa chambre devient celle de Naveen, devient le studio de musique d’Oliver. Cela pourrait presque donner le tournis, si elle n’y était pas si habituée. Mais plus rien ne la surprend à ce point – pas même les brusque changements de décors qui se produisent dans son esprit.

Oliver disparaît avec un vague signe de la main lorsque son client débarque pour son cours, laissant Naveen seul avec Isabel. Non pas que ça les dérange, Isabel finissant de se préparer alors que Naveen chope un bouquin sur son étagère et commence à lire. Vingt minutes plus tard et elle attrape son portefeuille et ses clés, avant de sortir de sa chambre. Naveen la suit jusqu’à l’arrêt de bus, et Isabel soupire et lève les yeux au ciel en collant son téléphone à son oreille pour ne pas passer pour la folle de service qui parle toute seule. Il leur faut un peu plus qu’une demi-heure pour arriver sur la plage où a lieu la compétition de Sabina, et dix minutes de plus pour trouver une place avec une vue correcte.

Ils s’y connaissent assez, à présent, pour savoir que Sabina n’est pas au meilleur de sa forme – elle est habituée à obtenir de meilleurs scores que cela – mais ne s’en inquiètent pas pour autant. Sabina leur a expliqué que la compétition n’est pas si importante que cela. Tant que cela ne remet pas en question ses sponsors, Isabel ne se fait donc pas de soucis. Naveen attend la fin de la compétition, et l’annonce des vainqueurs, avant de poser sa main sur le bras d’Isabel. « Je vous laisse. C’est tard pour moi de toutes façons. Amusez-vous bien. »

Isabel lui sourit nerveusement avant de remettre son téléphone dans sa poche. Elle n’a pas besoin de relever la tête pour savoir que Naveen a disparu, et que la boule dans son estomac est revenue. Malgré ce qu’elle voulait faire croire à Oliver, elle est nerveuse. Tout comme elle l’était lorsqu’elle a rencontré Audra pour la première fois – pouvoir la toucher, ne pas ressentir leur lien mental, tout cela était effrayant et exaltant à la fois.

Elle descend les escaliers menant à la plage, ignore le sable qui s’infiltre entre ses orteils alors qu’elle scanne la foule du regard, cherchant une masse de cheveux bruns. Pendant longtemps, elles se sont amusées du fait qu’elles pourraient être sœurs, les deux latinas de la bande qui partagent une langue et des traits physiques.

Et soudainement une masse humide s’abat sur elle, faisant rire Isabel. L’odeur du sel marin envahit ses narines alors que Sabina se colle à elle dans un câlin que trop attendu. Elle est légèrement plus petite qu’Isabel, à peine quelques centimètres, mais bien plus musclées également. Ce qui est stupide, comme pensée – Isabel sait très bien à quoi elle ressemble. Elles ont grandi ensemble. Ont vu leurs seins pousser ensemble. Ont tout vécu ensemble. Mais les voilà, enfin, réunie dans un seul endroit physique.

« Il était temps, » s’amuse-t-elle, avec un rire de plus. Elle ne peut s’empêcher de coller un baiser sur la joue de Sabina, avant que l’espagnol ne s’échappe de ses lèvres dans une tirade rapide. « T’as faim ? Je connais un endroit pas loin avec des tacos délicieux, tu vas adorer ! Et on peut aller acheter des glaces ensuite, comme quand on était gosses ! Tes fringues sont où ? Les mecs nous ont habituées à pas être pudiques, mais quand même… » Elle s’arrête, à bout de souffle, avant de continuer avec un grand sourire. « Je suis contente de te voir. En vrai. »
Anonymous
Invité


and we met at last | isabel Empty
and we met at last | isabel Empty05.10.17 0:25


Isabel & Sabina
« AND WE MET AT LAST »

T’as fait ta compétition mais pendant tout ce temps, tu n’as pensé qu’à elle. Elle qui était dans les tribunes, qui devait être en train de te regarder. Elle celle qui était comme une sœur et que tu allais enfin rencontrer. Tu te demandais ce que ça allait faire, de la voir pour de vrai. Si certains d’entre vous s’étaient déjà rencontré ce n’était pas ton cas. Tu avais rencontré personne et tu avais tellement hâte que ça change. Tu avais hâte de tous les voir. Tu savais que ça ne serait pas simple, tu n’étais pas richissime. Mais tu pourrais aller jusqu’en Afrique du Sud. Tu ne doutais pas qu’un jour tu aurais l’occasion d’aller y faire du surf. Et là, tu pourrais le voir pour de vrai, tu pourrais observer de vrais couchers de soleil à ses côtés. Le rêve. Pour les autres, cela serait plus difficile d’y aller aux frais d’une compétition de surf, c’était une évidence. Il n’y en avait pas à Londres ou à Toronto. C’était d’ailleurs fort dommage. Mais là, tu allais rencontrer Isa et déjà les battements de ton cœur accéléraient à cette idée. Tu oscillais entre la joie intense et la peur. Parce que tu te demandais ce que ça allait faire. Et si elle était différente en vrai par rapport à dans ta tête. Tu ne voyais pas comment cela pourrait être possible, mais on ne savait jamais.

Tu cours sur la plage alors que la compétition est arrivée à son terme. Il faut que tu la trouves. Elle doit être quelque part perdue au milieu du public venu en nombre vous observer dompter les vagues. Tu l’avais fait aussi petite, aller sur les compétitions. Tu étais présente à chaque compétition qui se déroulait non loin de chez toi. Tu observais les grands qui glissaient avec tellement de facilité sur les vagues. Et c’était comme ça qu’était née ta passion. Une passion qui ne t’avait jamais quitté. Tu vivais pleinement alors que tu étais sur ton surf, alors que les embruns te fouettaient le visage et que l’eau salé asséchait ton corps. Tu la reconnais enfin au milieu des badauds. Tu te diriges vers elle avant de te jeter dans ses bras. Tu t’en moques d’être encore humide de ta compétition. Tu avais trop hâte de la trouver pour te changer entièrement avant de la retrouver. Déjà tu avais viré ta combinaison trempée, c’était un bon début. T’en crois pas encore tes yeux alors que tu t’éloignes d’elle pour lancer ta petite remarque. Tu ne sais même pas quoi dire. T’es trop sous le choc de te dire qu’elle est vraiment là, que c’est réel, que vous allez pouvoir faire tout ce que tu avais toujours voulu faire avec elle, tout ce que vous aviez déjà fait ensembles, mais pour de vrai. T’es émue, les battements de ton cœur sont rapides. « Il était temps, » Elle rit, elle rit et ça sonne encore plus réel que d’habitude. Le baiser qu’elle dépose sur ta joue, il est réel lui aussi. Tout à une saveur différente, tout parait plus fort, plus puissant encore que ce que vous pouvez partager d’ordinaire. « T’as faim ? Je connais un endroit pas loin avec des tacos délicieux, tu vas adorer ! Et on peut aller acheter des glaces ensuite, comme quand on était gosses ! Tes fringues sont où ? Les mecs nous ont habituées à pas être pudiques, mais quand même… » Tu rigoles à sa dernière remarque. C’est vrai qu’avec eux, vous n’aviez pas eu le temps de l’être, c’était tout bonnement impossible de l’être. C’était d’ailleurs pas s’en poser problème parfois dans la vie réelle alors que tu ne comprenais pas en quoi cela posait problème de changer de T-shirt au milieu d’une salle remplie ou du magasin. T’avais pas eu le temps de répondre à une première question qu’elle enchaine déjà avec la seconde. Et ça t’amuse parce que toi, c’est l’inverse, t’es plutôt intimidée, à ne pas savoir quoi dire. Alors que d’ordinaire, c’est si simple de discuter. Vous le faisiez tout le temps d’ailleurs, vous les deux latinos du cluster, celles qui se comprenaient parce qu’elles vivaient les mêmes situations dans deux pays différents. « Je suis contente de te voir. En vrai. » Tu lui lances un immense sourire. Il ne semble pas prêt à quitter ton visage enjoué. « Moi aussi, tellement. » Tu aimerais lui dire que ça fait tellement étrange, cette rencontre après plus de vingt ans à la connaitre. Mais elle doit penser la même chose. Et puis, pour elle s’était différent, elle avait déjà rencontré des membres de son cluster. « Oui j’ai faim, cette compétition m’a ouvert l’appétit. » C’était toujours comme ça. Surtout parce que tu n’avais jamais trop faim avant et ce jour-là peut-être encore moins que d’ordinaire. « J’ai hâte de voir ça. » Oui, t’aimais les tacos et elle le savait sinon elle ne t’aurait pas proposé. « Un endroit que je ne connais pas encore ? » Elle avait dû bien te le cacher, parce que tu avais le don de débarquer lorsqu’elle était occupée à manger des tacos et on pouvait dire que t’en avais testé un certain nombre dans cette ville. « On ira chez Jo ? » Jo, ce marchand de glaces où vous vous étiez souvent retrouvés enfants et même encore souvent désormais. Des doux moments d’apaisement au milieu de vos journées chargées. C’était comme les petites soirées dans le bar privatisés d’Oskar pouvaient être vos moments de décompression personnels. « Je file m’habiller, mes habits sont dans le vestiaire, je suis là d’ici cinq minutes. » Et tu files rapidement en direction de ton vestiaire. Jamais tu n’avais été aussi rapide à prendre une rapide douche pour éliminer l’eau salée et à t’habiller. T’avais bien trop hâte pour la faire attendre. Tu préviens ton entraineur que tu t’éclipses pour voir une amie sur Los Angeles et tu fonces la rejoindre.
Contenu sponsorisé


and we met at last | isabel Empty
and we met at last | isabel Empty

 
and we met at last | isabel
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» • ISABEL ▬ paciencia y fe
» • ISABEL ▬ paciencia y fe
» Second chances ▬ Isabel
» ISABEL • no pare sigue sigue
» ISABEL • no pare sigue sigue

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
I AM ALSO A WE :: What family actually means :: Version #1 :: RPs-